Bruno Hapel, un lâche et un échec.

Une souris nommée Bruno!

 

Dans une partie récente et maintenant expurgée de son article de blog, M. Hapel a tenté sporadiquement d'aborder certains des faits que j'ai soulignés concernant sa situation. J'ai répondu à ses absurdités vitrioliques avec une réponse appropriée:

 

Je ne te dois aucun respect, mon vieux. Le respect se mérite et la bêtise de votre travail m'empêche de vous respecter le moins du monde.

Dans cette réponse tacite, vous n'abordez même pas un seul point monumental que j'ai soulevé. Vous cherchez à disqualifier la race humaine tout entière, contre toute doctrine traditionnelle, dans la perception de vos théories insensées. Pourquoi ne pas réellement répondre aux concepts mis en évidence dans le paragraphe de mon article qui critique vos prises de position?

Autre chose, même parmi les «guenoniens», il est bien connu que ceux qui participent aux réalités intérieures n'appartiennent pas à la course générale de leur génération. Ils se distinguent des masses profanes, à tout le moins, par leur compréhension des concepts ésotériques. Pour aller plus loin, il y en a parmi eux qui parviennent également à une réalisation effective, ce qui les distingue davantage de la majorité. C'est la notion même d '«élite». Quant à vous, compte tenu de vos nombreux malentendus manifestes concernant la réalisation ésotérique, l'adaptation cyclique, la qualification, l'initiation et surtout l'eschatologie, même doctrinale, comme cela est visible pour tous, vous êtes un échec.

Le commentaire ci-dessus était en réponse aux déclarations pertinentes dans son poste maintenant rétracté. Les illusions de M. Hapel transparaissent une fois de plus: personne n'est plus qualifié pour rien, le respect devrait être accordé automatiquement sur la base de l'âge (un processus purement négatif, tamasique, en soi), l'avenir ne sera que sombre avec aucune restauration visible en préparation de l'âge d'or à venir et ainsi de suite.

Je dois avouer que M. Hapel me paraît extrêmement ennuyeux et que je n’ai donc pas examiné à fond la stupidité de son travail pour le critiquer correctement. Cependant, même un rapide coup d'œil à ses déclarations suffit à montrer le fossé gigantesque qui existe entre lui et les doctrines enseignées par R. Guenon. Regardons quelques exemples:

1. Le mythe d'une humanité entièrement «disqualifiée».

Le thème central de l'œuvre de M. Hapel semble être celui d'une «humanité disqualifiée». Les erreurs de ce thème ont été brièvement abordées ici, mais examinons-les un peu plus et voyons comment elles contredisent manifestement non seulement les enseignements de Guenon mais aussi ses actions.

Selon la mauvaise compréhension de M. Hapel de la manifestation cyclique et de son lien avec le concept d'une élite préservée, il n'y a personne en vie aujourd'hui qui ait une réalisation effective. Tous les êtres humains sont «disqualifiés» de participer à des techniques ésotériques qui aboutissent à la possession effective de connaissances transcendantes.

Cette position très étrange contredit directement les perspectives et les aspirations déclarées de Guenon:

...et  que  les ténèbres, s’étendant de l’Occident àl’Orient, cacheront pour toujours aux hommes la lumière  de  la  vérité?  Si  telle  devait  être  notre  conclusion,  nous  n’aurions  certes  pas écrit  ces  pages,  pasplus  d’ailleurs  que  nous  n’aurions  écrit  aucun  de  nos  autres ouvrages, carce serait là, dans cette hypothèse, une peine bien inutile; il nous reste à dire pourquoi nous ne pensons pas qu’il puisse en être ainsi. 

[Autorité Spirituelle et Pouvoir Temporel, page 57 ] 

 ...et même si, comme il y a quelques motifs de le craindre, ce désordre devait s’étendre pour un tempsàla  terre  entière,  cela encore  ne  serait  pas pour  modifier  nos  conclusions,  car ce  ne  serait  que  la  confirmation des  prévisions  que  nous  indiquions  tout  àl’heure quant  à  la  fin  d’uncycle  historique,  et  la  restauration  de  l’ordre  aurait  seulement  à s’opérer, dans ce cas, sur une échelle beaucoup plus vasteque dans tous les exemples connus,  mais  aussi  n’en  serait-elle  qu’incomparablement  plus  profonde  et  plus intégrale, puisqu’elle irait jusqu’à ce retour à l’«état primordial»dont parlent toutes les traditions.

[Ibid., page 60]

...Parmi ceux  qui  ont  gardémalgré tout  quelque  chose  de  l’esprit  traditionnel, et  nous  ne  parlons  que  de  ceux-là  parce que  cesont  les  seuls  dont  la  pensée  puisse  avoir  pour  nous  quelque  valeur,  combien en   est-il   qui   envisagent   la   vérité   pour   elle-même,   d’une   façon   entièrement désintéressée, indépendante de toute préoccupation sentimentale, de toute passion de parti  ou  d’école,  de  tout  souci  dedomination  ou  de  prosélytisme?

[Ibid., page 61]

Les extraits ci-dessus de l'un des livres les plus biaisés de Guenon suffisent à montrer la contradiction entre Hapel et Guenon, quant à l'existence d'un «groupe d'hommes qualifiés» jusqu'à la fin du cycle actuel. Voyons ce que Guenon a à dire sur cette élite qu'il envisage, dans certaines de ses autres œuvres:

Nous  estimons  donc  opportun  de  déclarer  encore  ceci:  il  y  a  dès  maintenant, dans le monde occidental, des indices certains d’un mouvement qui demeure encore imprécis,  mais  qui  peut  et  doit  même  normalement  aboutir à la reconstitution d’une élite intellectuelle, à moins qu’un cataclysme ne survienne trop rapidement pour lui permettre de se développer jusqu’au bout.

[La Crise du Monde moderne, page 85] 

Nous  devons  maintenant  faire  entendre  aussi  un  avertissement  à  ceux  qui,  par leur  aptitude  à  une  compréhension  supérieure,  sinon  par  le  degré  de  connaissance qu’ils ont effectivement atteint, semblent destinés à devenir des éléments de l’élite possible...

[Ibid., page 86]

 Il  n’est  pas  douteux  que  l’esprit  moderne,  qui  est  véritablement «diabolique» dans tous les sens de ce mot, s’efforce par tous les moyens d’empêcher que  ceséléments, aujourd’hui isolés et dispersés, parviennent à acquérir la cohésion nécessaire pour exercer une action réelle sur la mentalité générale; c’est donc à ceux qui ont déjà, plus ou moins complètement, pris conscience du but vers lequel doivent tendre  leurs  efforts,  de  ne  pas  s’en  laisser  détourner  par  les  difficultés,  quelles qu’elles soient, qui se dresseront devant eux.

[Ibid., page 86]

Les extraits ci-dessus de ce deuxième livre cité ne font que démolir davantage la position de Hapel. Guenon lui-même a tenté de participer au processus de rassemblement, de rassembler une élite qui résisterait aux forces véritablement «diaboliques» à l'œuvre dans le monde aujourd'hui. Sur ce dernier point, celui du rassemblement d'une «élite», alors que l'activité de la «contre-initiation» devient de plus en plus extérieure, ce processus de rassemblement va aussi s'accélérer et impliquer des hommes qualifiés du monde entier, explique Guenon ceci dans une de ses lettres:

...c’est comme les 144000 élus de l’Apocalypse, « pris d’entre toutes les tribus d’Israël », ce mot a souvent servi à désigner l’ensemble des initiés, quelle que soit leur origine...

[Lettre à Marcel Clavelle, Le Caire, 20 octobre 1933]

Dans les Traditions abrahamiques, «ce rassemblement de ce qui est éparpillé» est facilité par des figures symboliques. C'est la même chose dans les traditions indiennes. Ces chiffres incluent Elie, Enoch, le Mahdi et une forme d'incarnation de l'esprit de nara-narayana. Dans une ère analogue de dégénérescence, par exemple, l'influence corrective du nara-narayana s'est manifestée sous la forme d'Arjuna-Krishna. Les éléments qui sont rassemblés, à la fin du cycle, sont ceux qui ont en eux-mêmes la capacité d'être «la véritable élite». Comme l'a dit Guenon, le degré de cette capacité varierait, mais la principale qualification est la présence de cette capacité elle-même, qu'elle soit virtuelle ou efficace, mais de préférence efficace.

 

Ouais, tu aurais dû rester silencieux et ne jamais écrire cette merde.

 

Il y a des éléments de partialité, de naïveté et de surestimation dans les mots de Guenon dans les livres cités et en fait, il a lui-même révisé certaines de ses positions, comme en témoigne l'un de ses derniers livres, "Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps ". Cependant, la notion d'une élite préservée persiste encore, même au milieu d'un empire mondial «contre-traditionnel» visiblement manifesté. Ceci est indiqué par exemple par cette déclaration:

...du  reste, s’il  en  était  autrement,  il  n’y  auraiten  somme  extérieurement  aucun  moyen  de distinguer  la  «contre-tradition» de  la tradition  véritable,  et il faut bien, pour que  les «élus» tout au moins ne soient pas séduits, qu’elle porte en elle-même  la  «marque du  diable». 

[Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, page 198.]

On parle ici d'une «élite» qui reste indomptée par un «empire contre-traditionnel» visiblement manifesté. Ainsi, contrairement aux illusions de Hapel, selon René Guénon, même lorsque le plus bas et le pire des possibilités se manifestent dans notre monde, il restera encore, parmi les races de tous les hommes, ceux qui formeraient virtuellement ou effectivement (et dans ce cas, du moins en raison de la fonction de certaines figures eschatologiques, ce sera effectivement), une véritable «élite spirituelle».

M. Hapel lit-il même Guenon? Comment pourrait-il le contredire de manière aussi flagrante, tout en prétendant implicitement et explicitement, être celui qui a compris ces choses? La folie que montre Hapel est conforme à ce qui a été dit plus tôt à propos des «guénoniens». Chacun d'eux ne prend même pas la peine de lire ou d'assimiler correctement quoi que ce soit et chacun d'eux crée une petite ville de mythes où règnent toutes sortes de délires. Doit-on être d'accord avec Guenon? Non, je ne suis même pas entièrement d'accord avec certaines choses que Guenon statistiques, cependant, je suis ouvert à ce sujet. Les "guénoniens", quant à eux, se donnent beaucoup de mal pour imiter et "protéger" leur infaillible idole. 

2. Le mythe des «castes disqualifiées».

Un autre thème central de l'écriture d'Hapel est celui des castes. Les castes sont simplement une application particulière des principes cosmiques dans l'ordre social humain. Une application qui, bien que théoriquement attractive dans la pratique, est vouée à des échecs répétés. Cependant, un système de castes n'a même pas besoin d'exister pour maintenir l'ordre dans le domaine social, Guenon lui-même l'admet. M. Hapel semble être obsédé par les castes, voulant les voir partout et en tout (et à cet égard, Hapel et Guenon sont à la fois obsédés et même «psychotiques» dans une certaine mesure). Dans son obsession cependant, il contredit encore une fois les enseignements de son idole bien-aimée, René Guenon:

...Nous ferons d'abord remarquer que ce ne sont en réaliteque des moyens accidentels, et que le résultat qu'ils aident à obtenir n'est nullemmentleur effet; ils mettent l'être dans les dispositions voulues pour y parvenir plus aisément,et c'est tout...

[La métaphysique orientale, page 8]

...C'est donc dans des formes appartenant àce monde où se situé sa manifestation présente que l'être prendra un point d'appuipour s'élever au-dessus de ce monde même; mots, signes symboliques, rites ouprocèdes préparatoires quelconques, n'ont pas d'autre raison d'être ni d'autre fonction:comme nous l'avons déjà dit, ce sont là des supports et rien de plus...

[Ibid., page 8]

..Nous ne voyons donc aucune difficulté à reconnaître qu'il n'y a pas de communemesure entre la réalisation métaphysique et les moyens qui y conduisent ou, si l'onpréfère, qui la préparent. C'est, d'ailleurs pourquoi nul de ces moyens n'est strictement nécessaire, d'une nécessité absolue; ou du moins il n'est qu'une seule préparationvraiment indispensable, et c'est la connaissance théorique...

[Ibid., page 8]

Avec cela, nous pouvons voir qu'il n'y a vraiment rien de tel que «qualifié» ou «disqualifié». Il n'y a que des moyens nécessaires, partant de points différents pour des êtres différents, qui leur permettent d'arriver à une véritable réalisation métaphysique. Quand il s'agit de ces sociétés qui se sont ordonnées sur la base des castes, il y aurait des moyens qui sont favorables au "brahmane", au "kshatriya", au "vaishnava" et ainsi de suite. Celles-ci ne présenteraient que des points de départ différents, adaptés à différents moyens accidentels, avec un objectif commun en vue: ce qui est au-delà de toute condition, y compris le concept de caste. 

Ce mec devrait suivre ses propres conseils et rester silencieux ...

  

L'obsession bizarre de M. Hapel pour la caste et y voir une raison de «disqualification» est donc en contradiction flagrante avec les enseignements de René Guenon. Sur cette note, il faut comprendre que les règles apparemment rigoureuses expliquées par Guenon en ce qui concerne l'initiation et la réalisation spirituelle n'étaient qu'une description d'une approche particulière de la réalité. Une approche qui n'a même jamais été parfaitement réalisée dans le domaine social et qui n'a pas été appliquée à toutes les sociétés du monde. Même parmi les brahmanes, il y a le célèbre dicton: que les rites, les rituels, l'initiation, etc. ne sont pas nécessaires, ils sont simplement comme un cheval qui aide un homme dans son voyage, mais ce voyage peut être entrepris dans les deux sens sans le cheval. C'est un point que de nombreux «guénoniens», y compris M. Hapel, n'ont pas correctement assimilé ...

 

3. Le mythe de «l'initié solitaire»  

L'une des choses les plus étranges que M. Hapel a peut-être déclarées est que, comme Sri Ramana, René Guenon est un «initié solitaire». Ceci est probablement basé sur son incompréhension du concept d '«Afrad». À cet égard, je ne pense même pas qu'il soit nécessaire de citer quoi que ce soit, car il est douloureusement évident que, à tout le moins, René Guenon a été en contact efficace avec diverses organisations islamiques, dès 1912. Cependant, pour renforcer cela point, je vais simplement reproduire une lettre, écrite par Guenon lui-même, concernant sa propre affiliation traditionnelle:

 ...Mais, malgré cela, je suis obligé tout au moins de rectifier les assertions erronés quand il s’en produit ; par exemple, je ne puis laisser dire que je suis « converti à l’Islam », car cette façon de présenter les choses est complètement fausse ; quiconque a conscience de l’unité essentielle des traditions est par là même « inconvertissable » à quoi que ce soit, et il est même le seul qui le soit ; mais on peut « s’installer », s’il est permis de s’exprimer ainsi, dans telle ou telle tradition suivant les circonstances, et surtout pour des raisons d’ordre initiatique. J’ajoute à ce propos que mes liens avec les organisations ésotériques islamiques ne sont pas quelque chose de plus ou moins récent comme certains semblent le croire ; en fait ils datent de bien près de 40 ans...

[Lettre à Alain Daniélou, Le Caire, 27 août 1947] 

Comme il est douloureusement clair, René Guenon n'était pas un «initié solitaire», il a entretenu des liens avec divers ordres initiatiques pendant plus de 40 ans. Les raisons pour lesquelles il est resté en contact avec eux étaient toutes initiatiques, comme il l'a lui-même dit. Pour que M. Hapel prétende, sans preuve et sans cohérence, que René Guenon était un «initié solitaire», il faudrait beaucoup d'ignorance et de manque de sincérité. M. Hapel semble avoir beaucoup des deux.

 

L'animal-totem de Guenon, celui de Bruno est probablement le premier montré dans cet article ...

  

Sur ce dernier point, le voile d'obscurité presque impénétrable dans lequel était enveloppé René Guenon a conduit à de nombreuses spéculations, sur son origine, ses sources, ses intentions, etc. À ce jour, très peu ont pu travailler correctement avec des faits connus concernant Guénon, pour former une image cohérente à la fois de ses enseignements, de ses activités et de sa «mission». M. Hapel produit l'une des pires explications et des plus ennuyeuses à ce sujet, comme en témoignent les nombreuses contradictions dont il dispose.

Remarques finales.  

De tout cela, il est clair que les thèmes centraux des écrits de M. Hapel sont centrés sur la notion de disqualification. C'est pourquoi il attaque sans cesse tous ceux qui ont soit des connaissances efficaces, une affiliation traditionnelle vivante ou, à tout le moins, une compréhension théorique appropriée de l'ésotérisme au-delà de ce qu'écrivait René Guenon. En raison de ses propres échecs personnels et de son âge avancé, apparemment par jalousie et amertume, Hapel écrit des volumes d'absurdités, le tout dans une tentative infructueuse de démolir ce que les autres ont accompli. La partie la plus damnable de tout cela est que ses théories n'ont pratiquement aucun soutien: elles contredisent les écrits de René Guenon, elles contredisent les enseignements de la tradition hindoue (dont il a une obsession romantique unilatérale) et le pire de tout contredisent les principes mêmes sur lesquels la réalité est fondée.

Quant à M. Hapel étant un lâche, à l'instar de son confrère «guénonien», tagada, il a désormais désactivé les commentaires sur tous ses blogs. Ce n'est pas la première fois qu'il fait cela, ni la seule démonstration de sa lâcheté, car il est bien connu que dans son instabilité, il lance de nouveaux blogs puis les supprime brusquement chaque fois que quelqu'un signale ses échecs et sa stupidité abjecte. À un moment donné, il avait en quelque sorte réussi à publier un prétendu manuscrit d'un roman écrit par un jeune René Guenon, avant de le rétracter soudainement (heureusement, j'ai pu en sauvegarder une version anglaise, que je publierai bientôt dans un prochain article).

C'est encore une preuve de plus que de nombreux «guénoniens» ne savent pas de quoi ils parlent, ils se sont assimilés à presque rien, ils n'ont pas de points de vue différents de ceux du grand public profane, ils cherchent en vain et quand dans leur la vieillesse elle se termine par un désastre, ils refusent aux autres la possibilité de la connaissance ésotérique.

Tagada a au moins reçu avec succès quelques transmissions d'un gourou russe et à cet égard, il se débrouille beaucoup mieux que le vieil échec amer, lâche et ancien qu'est Bruno Hapel.